J’ai survécu à une génitrice perverse

Dans les Pyrénées Orientales, dans les années 1960-1970, le récit bouleversant, où se mêlent douleur, silence et peur de mourir, de la petite Mireille. Un témoignage brut, à la fois intime et universel, sur les thèmes lourds et complexes, tels que les blessures de l’enfance maltraitée, de l’inceste maternel et des nombreux abus sexuels. L’écriture est à la fois sobre et percutante, elle parvient à restituer toute la complexité du vécu, de l’enfant brisée par les abus maternels.
L’authenticité et la force de ce récit, lui confèrent une résonance profonde mais nécessaire. Il s’inscrit dans la lignée des témoignages qui éveillent les consciences et brisent les tabous.
La reconstruction, après les traumatismes met en lumière les conséquences psychologiques et l’importance de la parole pour la guérison.
Loin de s’enfermer dans le désespoir, ce récit est une ode à la résilience, une invitation à la parole, un espace où les victimes de telles violences peuvent se reconnaître et se libérer à leur tour.
Mireille est aujourd’hui à la retraite, elle mène une vie paisible avec son mari.