Vous n'êtes pas seul. La gestion des demandes de SP est la face cachée du métier de chroniqueur. Voici un guide pratique pour reprendre le contrôle, vous organiser et retrouver le plaisir de la découverte, sans vous épuiser.
1. Centralisez toutes les demandes en un seul endroit
L'erreur n°1 est de laisser les demandes arriver de partout : DM Instagram, Messenger, commentaires, emails... C'est ingérable.
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Définissez un canal unique : Indiquez-le clairement dans votre bio Instagram, sur votre blog et dans votre signature d'email. Le plus professionnel est une adresse email dédiée (ex:
partenariats@monblog.fr) ou un formulaire de contact sur votre blog/site. -
Utilisez un outil de suivi : Un simple tableau Excel ou Google Sheets peut suffire au début. Pour aller plus loin, des outils comme Trello, Notion ou Asana sont parfaits. Créez des colonnes : "À traiter", "En cours de lecture", "Chronique à rédiger", "Chronique publiée", "Refusé".
2. Mettez en place une "Politique de SP" claire
Pour éviter les demandes hors-sujet, soyez transparent. Créez une page "Partenariats" ou une Story "À la une" sur Instagram qui explique clairement :
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Les genres que vous lisez (et ceux que vous ne lisez pas) : Soyez précis. Si vous détestez la "dark romance", le préciser vous fera gagner un temps fou.
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Les formats acceptés : Papier, numérique (Epub, Mobi ?), audio ?
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Vos délais : "Je reçois beaucoup de demandes, mon délai de lecture et de chronique est actuellement de X semaines."
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Votre engagement : Précisez que vous vous réservez le droit de ne pas chroniquer un livre qui ne vous a pas plu (ou que vous ferez une chronique honnête et constructive).
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Auto-édition : Si vous êtes ouvert à l'auto-édition (un vivier de talents !), mentionnez-le !
3. Créez des modèles de réponse (Templates)
Vous ne pouvez pas rédiger un email personnalisé pour chaque demande. Préparez des modèles pour gagner du temps, tout en restant courtois.
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Le modèle "Acceptation" : "Bonjour [Nom Auteur/Attaché de presse], merci pour votre proposition. Le résumé de [Titre du livre] m'intéresse beaucoup ! Je l'ajoute à ma liste de lecture. Mon délai actuel est de... Voici mon adresse postale..."
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Le modèle "Refus (manque de temps)" : "Bonjour, merci pour votre confiance. Malheureusement, ma pile à lire (PAL) est complète pour les X prochains mois et je ne peux accepter de nouveaux SP pour le moment. Je vous souhaite un grand succès pour ce lancement."
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Le modèle "Refus (hors-niche)" : "Bonjour, merci pour votre proposition. Ce livre semble très intéressant, mais il ne correspond pas à ma ligne éditoriale (je ne lis pas/plus de [Genre]). Je préfère laisser la place à un chroniqueur plus à même de l'apprécier. Bonne continuation."
4. Sachez dire non (et déculpabilisez !)
C'est le point le plus difficile. Vous ne pouvez pas tout lire. Accepter un livre que vous n'avez pas envie de lire est une mauvaise idée : vous serez démotivé, vous prendrez du retard et votre chronique manquera de sincérité.
Dire "non" est professionnel. C'est respecter votre temps et celui de l'auteur, qui pourra proposer son livre à quelqu'un de vraiment intéressé.
5. Simplifiez la vie des auteurs (et la vôtre)
Quand un auteur vous contacte, il doit trouver l'information facilement. Mais l'inverse est aussi vrai. Lorsque vous cherchez des livres qui VOUS plaisent, la recherche peut être complexe.
C'est là que les plateformes de mise en relation comme auteurs-chroniqueurs.fr deviennent essentielles. Elles agissent comme un filtre :
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Pour les chroniqueurs : Vous accédez à un catalogue de livres auto-édités (souvent avec résumé, tags de genre, et extrait) qui demandent activement des chroniques. Vous choisissez ce qui vous plaît vraiment, sans la pression de la "demande directe".
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Pour les auteurs : Ils proposent leur livre à une base de chroniqueurs dont le profil (genres préférés) correspond déjà.
En utilisant une plateforme, vous inversez la dynamique : vous n'êtes plus passif face à un afflux de demandes, vous devenez actif dans la découverte de vos prochaines lectures.
Gérer ses demandes de SP est une compétence qui s'apprend. En centralisant, en étant clair sur votre politique, en utilisant des modèles de réponse et en osant dire non, vous transformerez le stress en une organisation efficace. Et n'oubliez pas : cette passion doit rester un plaisir.