Couverture de 'Le Masque de Verre'

Le Masque de Verre

Par Strecker Elodie

(3 avis)
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Le Masque de Verre est un roman sombre et enveloppé d'une atmosphère oppressante, qui se déroule dans un Londres dystopique où passé et présent se mêlent dans une danse fragile entre ombre et lumière.

Au centre de cette histoire se trouve Moonark, un magicien énigmatique dont les souvenirs ont été effacés par un incendie dévastateur, laissant derrière lui un vide et une identité brisée.

Alors qu'il cherche à reconstituer son passé, Moonark doit affronter un monde où la frontière entre illusion et réalité s'efface peu à peu, et où chaque choix peut révéler une vérité cachée.

Explorant les thèmes profonds de l'identité, de la mémoire et de la résilience, ce récit invite à plonger dans un univers où l'espoir survit malgré la destruction et où chaque masque dissimule plus qu'il ne révèle.
  • ISBN : 9791097859602
  • Date de parution : 17/07/2025
  • Nombre de pages : 151

Les Avis de nos Chroniqueurs

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Kiki_Chieuse
31/10/2025

Un roman atypique mêlant magie et dystopie

Fascinant ! Ce fut la seule chose qui me vint en refermant ce livre. J’ai eu des difficultés à trouver quels mots mettre sur mon ressenti. Comment partager ce mélange d’étoiles dans les yeux et de mélancolie sans le dénaturer ?

Notre protagoniste principal est envoûtant. Son amnésie, son travail, son rapport aux autres, tout chez lui intrigue. Chacun de ses amis lui apporte quelque chose ; qui de l’humour, qui de la douceur, qui du soutien. Malgré ces relations tissées, il lui manque quelque chose. Lorsqu’on comprend cela, le récit n’en devient que plus prenant.

Nous plongeons ici dans un univers typique des dystopies. Une société fracturée en quête d’une lueur à l’horizon. Répression contre espoir, c’est avec ce combat en toile de fond que notre héros nous fait ses plus beaux tours.

Si l’intrigue prend d’abord son temps pour nous permettre de prendre nos marques dans ce monde inconnu, cela ne dure pas. D’abord, un incident qui semble éloigné du cœur de l’histoire. Puis, une visite nocturne, point de départ vers le cœur du mystère. De là, le récit est rythmé par les rebondissements. On finit par retenir son souffle pour le grand final.

Une plume aussi atypique que le monde qu’elle a fait naître. J’ai aimé me laisser porter par cette touche un peu particulière qui a contribué à mon sentiment d’émerveillement devant chacun des spectacles de notre ami.

Un roman inattendu qui -peut-être- n’attendait que moi, que vous, pour s’épanouir.

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Emma62190
24/08/2025

Entre illusion et réalité, il n'y a qu'un pas

Londres, la censure est partout. La musique et l'art sont devenues des frivolités, seule la musique classique est autorisée.

Tout ceci n'a qu'un seul but : favoriser la production du pays, plus aucun superflu n'est autorisé.

C'est dans cet univers dystopique que nous faisons la connaissance de Moonark, entre l'ombre et la lumière, entre le passé et le présent et entre la lune et le soleil : un monde aussi fragile qu'un rêve.

Moonark est un magicien énigmatique, dont l'identité est un véritable puzzle, en effet, il ne sait pas qui il est, un incendie ayant effacé sa mémoire.

Déterminé à retrouver son identité, il se lance dans une quête périlleuse où l'illusion se confond avec la vérité...

 

-> Le masque de verre est un roman captivant qui plonge le lecteur dans un Londres dystopique où les ombres du passé se mêlent aux derniers éclats d'espoir.

L'auteure a une plume poétique et a su créer un univers immersif, sombre et oppressant.

Dès les premières pages, le lecteur est indéniablement envoûté par l'atmosphère unique de ce livre, il est attiré par Moonark et ses différentes identités.

Préparez vous à embarquer dans un univers d'ombres, d'illusions et de magie... 

Bonne lecture à tous !

 

Merci à l'auteure pour l'envoi de son livre papier (quel bonheur !) et pour sa confiance.

Et merci à Auteurs & Chroniqueurs.

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BiblioCosy
06/08/2025

Une dystopie gothique emprunte d'illusions amnesiques...

Dans un Londres dystopique où l’art est devenu un crime, où les bars sont fermés, la musique réduite à des morceaux classiques autorisés, et où toute trace d’émotion est bannie au profit d’une productivité sans faille, subsiste une étincelle : Moonark, illusionniste clandestin, résiste. Il offre au peuple opprimé un peu de magie, de beauté, de souffle... au péril de sa vie.

 

Dans Le masque de verre, Élodie Stecker tisse un conte gothique sombre et poétique. On y suit un héros solitaire, mystérieux, amnésique, marqué par un passé en cendres.

 

 À travers les ruelles sombres de Londres, les sous-sols secrets et les regards complices de quelques rebelles lucides, l’autrice nous entraîne dans une histoire intense, immersive, vibrante.

 

La plume est fluide, visuelle, onirique, et chaque page (il n’y en a pourtant que 135) semble taillée sur mesure, sans gras, sans fioriture, mais chargée d’émotion. Le récit est dense et maîtrisé, l’univers riche et cohérent, les personnages profondément incarnés.

On y ressent l’amour de l’autrice pour ses figures, son univers, son propos.

Le masque de verre est un vrai bijou littéraire, un roman à la fois engagé et envoûtant, qui mérite d’être lu, partagé, offert. Un de ces romans dont tu ne veux pas fermer les pages car quand il se termine, il te manque quelque chose ! 

Un coup de cœur pour moi !