Une clé. Une chambre. Une malédiction. Journaliste spécialisée dans le paranormal, Mégane ne croit plus aux coïncidences depuis longtemps. Lorsqu’une jeune femme est retrouvée blessée, murmurant un étrange numéro — 408 — tout bascule.
Franz, c’est l’homme ordinaire par excellence : une vie bien rangée, entre son couple et son boulot il a une existence monotone, presque terne, où rien ne déborde. Jusqu’au jour où son collègue l’entraîne dans un bar…
Et là, tout bascule.
À partir de ce moment, Christophe Lobry fait tomber le voile. Sexe, mensonges, pulsions : tout remonte à la surface, tout explose dans la vie de Franz. Entrz séduction et culpabilité, lequel prendra le dessus?
Ce qui m’a frappée, c’est à quel point le personnage est finement travaillé. On le cerne complètement, on comprend ses contradictions, ses faiblesses, ses peurs, ses désirs cachés. On le suit dans cette descente où le quotidien rassurant se fissure peu à peu.
La plume est agréable, vive, avec des descriptions qui donnent corps à chaque scène. J’ai souri plus d’une fois face aux détails vestimentaires, si précis qu’ils en deviennent presque des clins d’œil ironiques.
C’est ce mélange d'intensité et de légèreté qui rend la lecture si prenante.
Quant à la fin… je m’attendais à certains éléments, je tenais une partie du fil. Mais la véritable finalité m’a complètement prise de court.
Sous le boisseau est un roman qui questionne ce qui sommeille , les pulsions enfouies, les fragilités, et ce qu’il advient lorsqu’elles trouvent une brèche pour s'exprimer.
Serez-vous tenté de suivre Franz?